Un rapport du Sénat sur les risques chimiques au quotidien (éthers de glycol et polluants de l’air intérieur) vient de sortir.
Les substances et les produits dangereux doivent être identifiés pour déterminer si l’exposition des individus constitue un risque pour leur santé et celle de leurs enfants.
Cela concerne aussi bien les habitats que les transports, les lieux de travail que les lieux de loisir dont l’air intérieur recèle quelques surprises. Des objets aussi courants que les matériaux de construction, le mobilier ou l’automobile, des produits aussi familiers que les produits ménagers ou les cosmétiques peuvent générer des émissions nocives.
L’ensemble du dispositif en charge de la santé et de l’environnement est-il à même de détecter tous les dangers, d’évaluer les risques lorsqu’il est encore temps, de mettre en œuvre à bon escient le principe de précaution, de mener une politique de recherche, de veille et d’expertise efficace, d’éduquer et d’informer chacun ?
Quels enseignements tirer de l’interdiction de certains éthers de glycol ?
Quel est le rôle du citoyen ? Consommateur, victime ou lanceur d’alerte, quelle est sa juste place ?
A travers les conclusions du rapporteur (tome I) et les comptes rendus détaillés de près de quatre-vingt dix auditions (tome II), le lecteur soucieux de voir une culture de précaution partagée par tous pourra se forger une opinion sur des questions complexes relevant de la chimie, de la médecine comme de la toxicologie.
En effet, au quotidien, tout un chacun a besoin d’apporter des réponses aux interrogations relatives à son bien-être et à sa santé face aux polluants d’usage courant (par exemple, benzène, biocides, chloramines, éthers de glycol, formaldéhyde, fumée de tabac, hydrocarbures aromatiques polycycliques, mercure, particules, perturbateurs endocriniens, pesticides, phtalates, radon, toluène …).