- la priorité est donnée aux piétons qui n’auront pas obligation de circuler sur les trottoirs,
- la vitesse des véhicules est limitée à 20 km/h.
Bien évidemment toute la réglementation classique s’applique à la zone de rencontre que ce soit la législation pour les personnes à mobilité réduite (notamment les personnes handicapées) , la signalisation, etc… Ainsi, il est recommandé de garder un espace refuge réservé aux piétons, dès que la largeur de la rue le permet, afin d’assurer un cheminement piéton non accessible aux véhicules motorisés.
La « zone de rencontre » peut être une rue, englober une place ou un ensemble de voiries. Elle est d’une dimension relativement peu étendue afin de rendre possible une contrainte forte de vitesse sur les véhicules et une attention soutenue des conducteurs du fait de la priorité piétonne.
En terme d’aménagement et de lisibilité, parmi les idées avancée il y a celle d’une chaussée qui s’efface avec un changement de matériaux et un contraste visuel. Ainsi les usagers motorisés perçoivent que l’espace dans lequel ils pénètrent n’est plus essentiellement destiné à l’écoulement du trafic.
Ce concept avec quelques variantes existe déjà sous cette dénomination en Belgique et en Suisse. Pour autant la réglementation française n’est pas une reprise intégrale des pratiques de ces deux pays, la loi sur l’accessibilité de 2005 donnant des indications fortes sur le champ des possibles.*
*texte publié sur le site du CERTU
Un nouveau panneau a été créé pour signaler ces zones de rencontres :
La ville de Metz expérimente la 1ère “zone de rencontre” en France. Quatre places de la ville ont été classées “zone
de rencontre” pour permettre une totale mixité entre tous les usagers de la voirie urbaine, piétons, vélos, cyclomoteurs, voitures et transports en commun. “Sur ces places, les flux piétons sont importants mais il est impossible de s’y affranchir du trafic motorisé, du fait de la proximité d’équipements et de services -édifices publics, parkings, commerces et/ou établissements scolaires- qui attirent ou génèrent de la circulation” commente un adjoint au maire. “La zone de rencontre était la solution”, ajoute-t-il.
A quand une telle initiative à Vanves ? On imagine très bien un tel dispositif entre la place de la République, la place Kennedy et la place Maréchal de Lattre de Tassigny, qui pourraient susciter les mêmes commentaires que ceux de l’élu de Metz ! De plus, avec l’arrivée des Vélib’ sur une de ces mêmes places, une certaine logique d’aménagement ferait son apparition !