
Ce 16e festival du film écologique de Vanves propose d’explorer les différentes échelles de l’engagement écologique pour inciter le spectateur à devenir acteur.
4 projections-débats sur le thème de l’écologie en actions
Vendredi 11 avril – 20h00
Les 150 – Des citoyens s’engagent après la Convention pour le Climat
Film de Baptiste Rouget-Luchaire (52 mn)
> Échange avec Morgan Meyer, sociologue et Mathieu Sanchez, ancien membre de la Convention Citoyenne pour le Climat
Samedi 12 avril – 15h
Des cailloux dans la chaussure – Un village en lutte contre un projet de carrière
Film de Vincent Perazio et Nicolas Cennac (52mn)
Samedi 12 avril – 17h
Alliances terrestres – Avec les militants contre l’A69
Film d’Isabelle Haëlvoet (89 mn)
> Échange avec Geneviève Azam, économiste et Marie-Juliette, activiste
Dimanche 7 avril – 17h00
Le Compromis – Dans les coulisses du Parlement européen
Film de Fanny Tondres (95 mn)
> Échange avec Jérémie Suissa, délégué général de « Notre Affaire à Tous » et Aurélie Boulbin, avocate
Le premier documentaire, Les 150, dresse le portrait d’anciens participants à la Convention Citoyenne pour le Climat qui, après leur prise de conscience écologique puis la déception suscitée par ce nouveau dispositif, se sont engagés individuellement, chacun à leur manière. À travers cette expérience particulière, il interroge la façon dont chacun d’entre nous peut agir en tant qu’individu, au-delà des « petits gestes ». Nous en parlerons avec Mathieu Sanchez, ancien membre de la Convention, et Morgan Meyer, sociologue,
qui a étudié le parcours des « bifurqueurs », ces jeunes diplômés de grandes écoles qui décident de renoncer à la carrière promise pour se mettre en accord avec leurs convictions.
La deuxième journée sera consacrée à l’action collective et à l’activisme, à travers deux films qui montrent comment et pourquoi n change d’échelle. Des cailloux dans la chaussure raconte la naissance et la victoire politique d’un collectif citoyen qui refuse l’implantation d’une carrière dans un village. Alliances terrestres
documente trois ans de lutte contre le projet d’autoroute A69, avec des actions spectaculaires parfois aux limites de la légalité. Pour Geneviève Azam, économiste et écologiste altermondialiste qui soutient le mouvement, ce combat tire sa légitimité de la défense du bien commun et porte, bien au-delà de la construction d’une autoroute, sur des choix de société qui engagent notre avenir. Elle viendra défendre ce point de vue. Activiste de « Dernière rénovation » et « Riposte alimentaire », Marie-Juliette nous expliquera
quant à elle ce qui l’a amenée à sortir du cadre légal.
La question de la loi sera au coeur de la troisième journée avec Le Compromis qui nous fait vivre le combat acharné de trois eurodéputées pour faire adopter en 2024 la directive sur la responsabilité sociale
et environnementale, ou « devoir de vigilance », des entreprises.
Inscrire l’action dans un débat politique au sein d’assemblées représentatives, changer les lois et les faire appliquer, est-il le moyen le plus efficace de faire avancer la cause écologique ? Jérémie Suissa, délégué général de « Notre affaire à tous », association qui utilise le droit comme levier de lutte, et Aurélie Boulbin, avocate des « Amis de la terre » pour une action contre le projet de Total en Ouganda, viendront nous parler des atouts et des limites de l’action juridique.