Lors de la soirée du 17 mars a été projeté le film « Ma vie zéro déchets » de Donatien Lemaitre.
Donatien, le réalisateur et héros du film, jeune père de famille, veut s’engager dans une démarche de réduction des déchets ménagers, le film retrace, avec beaucoup d’humour, tous les problèmes auquel il se heurte, les déboires mais aussi les nombreuses réussites.
En 6 mois il a réussi à diviser par 10 le poids de ses déchets non recyclés.
Les plus de 130 spectateurs ont réagi très positivement à ce film.
L’intervention d’une militante de « Zéro Waste », Anne Le Guenniou, engagée dans un projet similaire tourné vers l’alimentaire a soulevé des questions dans la salle : jusqu’où aller ? Ne remet-on pas en cause l’équilibre économique des producteurs, des commerçants ? Comment trouver le temps de chercher des solutions pour diminuer ses emballages : trouver les magasins qui vendent en vrac et y aller, emporter ses emballages dans ces magasins, ne plus acheter des produits mal emballés comme le lait, … ?
Les déchets organiques ne devraient-ils pas être mieux recyclés avec l’aide des pouvoirs publics ?
Pour les produits manufacturés, la gérante de la ressourcerie « La Fabrique à neuf » à Malakoff, Gwendoline Courboin, a montré que des solutions existaient localement. En effet, les objectifs d’une ressourcerie sont, dans l’ordre, le réemploi, la réparation et le recyclage des matières.
Mais aussi le travail en réseau car il existe de nombreuses ressourceries dans des domaines différents. Par exemple La Fabrique à Neuf est déjà en lien avec Les Fabriqueurs de Malakoff pour animer des Repairs Cafés qui sont des lieux ou on apprend à réparer soi même ses appareils électriques.
Chacun de nos objets peut ainsi prendre un chemin particulier à la fin de son utilisation dans notre maison.
Les meilleurs déchets sont ceux que l’on de produit pas
Nous vous donnons rendez-vous pour la seconde soirée du festival Mercredi 21 mars, avec la projection du film de Philippe Borrel « Les insurgés de la Terre »
Pour protéger la planète, certains jeunes militants écologistes vont loin dans leur engagement. Enchaînés aux arbres qu’ils protègent ou couchés sur les rails d’un train de déchets nucléaires, ils ont choisi un mode d’action radicale et bascule délibérément dans l’illégalité.
Aux États-Unis le FBI les désigne sous le terme d’éco-terroriste et fait peser sur eux une répression féroce et sans précédent.
En s’intéressant à la vie de ces activistes autrement qu’à travers les scènes de violence dont se repaissent nos médias, le film pose avant tout la question de l’efficacité de nos actions.
Le pouvoir qu’accorde nos états à chacun de ses citoyens est-il suffisant pour défendre la cause écologiste ou faut-il, comme ces militants, choisir la désobéissance ?
Le film sera suivi d’un débat avec Clément Bonnet et Pierre Grimaud, d’ATTAC.